Texte philosophique que j'aime tout particulièrement même si c'est assez casse-tête.
Bonne lecture !! enfin... si vous parvenez à lire jusqu'au bout
Pensées et écrits !
Je pense ! Si je pense, c'est que je suis... Mais qui suis-je pour penser ainsi ? D'abord, je suis qui ? Quelqu'un qui pense !! Mais si je pense, à quoi donc je pense ? En ce moment, je pense que j'écris. Donc, si j'écris c'est que je pense. Pourquoi penser que j'écris alors qu'il suffit d'écrire pour savoir que je pense ? Mais pour écrire, il a fallu que je pense ! Donc, je peux penser sans écrire mais je ne peux écrire sans penser. Pourtant, j'aimerais bien écrire sans penser, car penser me fatigue. Mais voilà, j'éprouve le besoin d'écrire sans arriver à penser ce que je dois écrire. Oui me direz-vous, il a bien fallu penser pour arriver à écrire ces lignes ! Certes, mais comme c'est l'envie d'écrire que j'ai, il a bien fallu que je me mettre à penser pour pouvoir écrire, puisque je n'arrive pas à écrire sans penser... Pourquoi penser à écrire alors que je n'ais pas envie de penser ? D'ailleurs, même l'envie de ne pas penser fait que j'y pense ! Quand j'y pense, c'est terrible cette envie de ne pas penser alors que j'ai envie d'écrire. Que dois-je faire ? Même ça, j'y pense ! Quel cauchemar ! Comment faire pour arrêter de penser que je n'ai pas envie de penser pour écrire ? Et pourtant, j'ai envie d'écrire. Donc, si la pensée me permet d'écrire, c'est que c'est elle qui me donne cette envie d'écrire ? Oui, c'est donc penser qui me donne l'envie d'écrire. Je finis par penser que j'ai écrit cette demi page pour rien ? Si ce n'est que la pensée est un outil de l'écriture ! Alors, d'où me vient cette envie d'écrire ? Pour cela, il va falloir que j'y pense, même si je n'ai toujours pas envie de penser, mais d'écrire. Enfin, tant pis, je laisse cette envie d'écrire m'envahir sans y penser, tout en sachant qu'elle va mettre en marche ma pensée. Maintenant que j'y pense, pourquoi cette envie d'écrire alors que je ne sais quoi penser ? En fait, cette envie d'écrire me fait penser qu'elle ne me demande pas forcément d'écrire ce que je pense, mais d'écrire ce qu'elle a envie !! Là, je pense que ça va me gêner car je ne vais pas forcément écrire ce que je pense. Mais enfin, en dehors de moi dans mon être, qui donc peut avoir besoin d'écrire par l'intermédiaire de ma pensée ? Cette envie par exemple, qui peut la faire surgir en dehors de moi ? L'esprit, bien sûr, l'esprit d'où est né ma pensée. Est-ce la colère dans mon esprit qui me donne envie d'écrire ? Non, je ne pense pas car la colère me donnerait envie d'être méchant plutôt que d'écrire. Est-ce la jalousie ? Je ne pense pas non plus car c'est un sujet que je connais bien, elle ne me ferait certainement pas écrire. Est-ce l'abandon de la vie qui voudrait me faire écrire ce que je ne pense pas ? Peut-être mais je ne pense pas car il aurait eu soin de ne pas me donner envie d'écrire. Est-ce le courage ? Certainement pas car je n'ai nullement envie de penser. Alors, mon Dieu, quelle est la raison de cette envie ? Ah ! Il y a quelque chose qui me dit qu'il faut arrêter de penser mais plutôt réfléchir. Surprise !! Penser ou réfléchir c'est la même chose. Quoique pas tout à fait, réfléchir, c'est penser longuement. Il y a quelque chose au fond de moi qui me dit arrête de divaguer et réfléchis à cette envie d'écrire. La sagesse me conseille de me mettre à réfléchir en oubliant cette envie d'écrire. Je m'arrête donc d'écrire et je me mets à réfléchir un instant... À plus tard... [quelques heures] Me revoilà et ma réflexion est la suivante : D'abord, il est impossible de réfléchir sans penser, c'est une évidence puisque quand on pense à réfléchir, on est déjà en train de penser. Bref, un vrai casse-tête chinois dans ma tête. Mais je pense être arrivé à la conclusion suivante. La réflexion profonde peut devenir une contradiction de ses propres pensées. Et là, oh ! Désespoir, quelle tristesse dans mon être. Quelles brumes ! Quels tourments comme après le passage d'une tempête ! Les yeux de mon âme montent jusqu'à ma pensée pour me faire voir les raisons de ce désastre. Mon cœur saigne par une plaie béante. Me sachant en bonne relation avec mon âme, je m'empresse de lui demander la raison de ce désastre. Vite lui dis-je, vite un coupable ! Qui est la cause de cette plaie béante qui me fera certainement mourir, si je n'arrive pas à la cicatriser ? Et mon âme, toujours par l'intermédiaire de ses yeux remontant jusqu'à ma pensée, me dit à peu près ceci : D'abord, cette blessure ne te fera pas mourir puisqu'il s'agit du cœur de l'esprit, et que tu es aguerri aux déceptions que les femmes te font subir, ces femmes qui ont fait naître en toi toutes ces pensées contradictoires. Ensuite mon ami, me dit-elle, sache que le coupable n'est autre que toi-même, car comme je te l'avais expliqué à maintes reprises, garde ton cœur verrouillé, ce qui t'aurais permis de rester serein en toute chose.
Certes, tu ne m'as pas écouté et ton attitude est noble, mais tu souffriras toujours sur terre à cause de l'ignorance des Hommes...
Pierre LEGOUIX
Fox Mulder (X-Files) ou Hanks Moody (Californication)
xx David Duchovny xx
"Discuter avec la tentation, c'est être sur le point d'y céder."
[Miguel de Unamuno]
1. parfumdusoir le 21-09-2008 à 23:57:41 (site)
Ralala qu'est ce qu'il est beau (!!!!) mais j'ai un petit faible pour les Ken blonds!! lol
Gros, très gros bisous ma puce
Et courage pour ce début de semaine, toutes mes pensées t'accompagnent
édité le 22-09-2008 à 01:58:22
Petite dédicace à une personne que j'apprécie énormément, de part sa gentillesse, son écoute, ses conseils, ses mots apaisants, ses magnifiques écrits... sans oublier son accenG ensoleillé qu'elle me fait passer au travers de ses écrits, sa joie de vivre et son humour qui me fait toujours autant rire et parfois... sursauter
Tout simplement : MERCI.
(Un petit extrait de son talent d'écriture)
*** La magie du Blanc ***
Tout était merveilleusement blanc autour de moi - si blanc que je me sentais l'âme d'une jeune mariée - les agneaux, les ombelles qui pointaient leurs hautes têtes moussues dans les fossés, le muguet dans les coins d'ombre des jardins, les papillons floconnant ici et là.Le long des routes s'épanouissaient des rubans d'aubépines blanches, dont le parfum particulier m'assaillait dans la chaleur de l'après-midi, évoquant un souvenir d'enfance, où je me revoyais à l'âge de cinq ou six ans, assise près d'un de ses buissons odorants, en train d'effeuiller des petits bouquets de fleurs que je répandais par terre, formant des dessins.
C'était comme si les jours heureux de mes jeunes années, m'étaient redonnés, plus vivants, plus proches qu'ils ne l'avaient jamais été, tandis que les années qui s'étaient écoulées dans l'intervalle, s'effaçaient, brouillées et obscurcies. Le présent les franchissait toutes comme un pont pour rejoindre l'eden blanc de l'enfance...
~~ Céline ~~
1. audeladecettevie le 20-09-2008 à 19:16:30 (site)
c'est agréable à lire en effet céline à "la plume facile"
merci pour la longue vie à mo blog de même pour le tiens bonne soirée
chati
2. parfumdusoir le 21-09-2008 à 00:31:06 (site)
Merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci..............
(ok j'ai fait copier-coller mais ça n'ôte rienG à ce que je voulais faire passer )
Je suis encore toute émue par cet adorable message. Je t'adore ma puce et te retourne mille fois tous ces beaux compliments
3. parfumdusoir le 21-09-2008 à 07:03:00 (site)
Un petit passage chez ma puce avant de partir pour le marché. Bisoussss
5. parfumdusoir le 22-09-2008 à 22:17:41 (site)
Une pensée pour Star en espérant que le rendez-vous avec le vétérinaire ait donné des nouvelles rassurantes.
Liberté
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom
Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Liberté.
~~ Paul Eluard ~~
1. gaby-adn-7102 le 20-09-2008 à 08:21:07 (site)
bonjours!!!
il t a déja bien longtemps,j'avais 11ans je suis aller dans un collège paul eluard mais maintenant l'école est finie
bon week end
Bonjour à ceux et celles qui passeront par là et merci d'avoir cliqué par ici.
Alors dans ce blog, il y aura quoi ?
de tout, de rien, des photos, des images, des vidéos, des textes, des citations, des coups de coeur, des coups de gueule, des coups de blues... bref du (grand) vrac, selon le temps que je dispose et de mon humeur ^^
Juste une...
bouffée d'oxygène
~~ Bonne Visite et n'hésitez pas à laisser une trace de votre passage,
ça fait toujours plaisir ~~
Commentaires
1. parfumdusoir le 24-09-2008 à 01:09:27 (site)
Je n'y crois pas ma puce, tu es venue poster cet abîme de pensées à la pause déjeuner ? Nom d'un philosophe barbu, trop fort !
Tant qu'à moi, j'essaye d'assembler le rubicon cube de toutes ces pensées quitte d'ailleurs à franchir le Rubicon ( Ben vi pour moi, réfléchir est une entreprise aux conséquences risquées )
Bref..tout ça pour dire que c'est un texte un peu...comment dire et un peu ( si si quand même!! ) ce qui ma foi tombe plutôt bien car ce genre de récit me plait bien aussi!!!
Juste une nuance tout de même: Il ne faut jamais "garder son cœur verrouillé", au contraire, il faut en ouvrir les vannes comme ceci et comme cela Pas de menottes au coeur. Et pis c'est tout !!^^
C'était la pensée d'une Céline à 3 heures du mat...()
(Bisous ma belle)
2. May le 02-10-2008 à 17:01:05 (site)
Moi aussi j'ai bien aimé...lollllll
Merci de ce partage.....mais pour le coeur verrouillé, je dis ceci :
"On est aussi malade que les non-dits de notre coeur!"
Auteur inconnu, mais tellement vrai.
3. MeilaZic le 16-10-2008 à 16:14:23 (site)
J'ai eu un peu du mal à suivre et je vois plus trop le lien entre le départ de son envie d'écrire et les femme!! Moi j'ai compris que son envie d'écrire était venue à causes des femmes. Enfin bref je crois comprendre que l'envie d'écrire serait né de la penssé à avoir envie d'écrire (pour le savoir y faut y avoir pensser!!!) et son envie d'écrire et caussée par la femme qui l'embrouille, mais est-ce qu'il s'agit de conquêtes amoureuses qui ont aboutis à un échec?
4. legouix le 18-08-2012 à 13:48:42 (site)
LA VIE
La vie serait belle sur terre,
Si les hommes écoutaient sa chanson,
Que rythme le court des saisons,
Sans le brouhaha des conflits et des guerres.
La vie sur terre serait très belle,
Si ses habitants savaient goûté,
Avec sagesse ce nectar velouté,
Qu’est l’entente d’un amour réel.
La vie sur terre est une école,
Pour qui sait avec patience,
Apprendre sagement sans réticence,
Ce passage qui n’est qu’un survol.
La vie sur terre est passagère,
Un lendemain souvent incertain,
Malgré tout sachez rester serein,
Car elle continue dans d’autre sphère.
Pierre Legouix
le 08/09/2000